Histoire des religions

Histoire des religions

Pour l’homme la religiosité s’exprime au travers de rituels qui sont porteurs de sens dépassant les émotions. Le culte du feu date de la préhistoire.

En 1930, des fouilles archéologiques ont mis en évidence des corps inhumés à QAFZEH prouvant par la position du fœtus que la mort est une ouverture à une nouvelle forme de vie. La TETE est tournée vers l’est à coté du corps sont disposés des objets sophistiqués pour que les morts n’ennuient pas les vivants. Attestant ainsi la survie de l’âme.

N’oublions pas que l’homme du paléolithique est un nomade qui bouge au gré des saisons. Portant avec le moment le début des cimetières. Il est doté d’une « mission ».Une nouvelle forme est donnée à la magie à la fin de cette période, on prie la déesse, on l’appelle au secours et lui fait des offrandes : (Sacrifices des animaux).C’est le début des échanges et d’un équilibre entre donner et recevoir. Cela prendra de l’ampleur pour arriver aux sacrifices humains (Incas, Iran, Crète).La victime appartient au groupe, le sacrifice est une protection pour le « clan Familial».On sacrifie le 1^er né. C’est l’histoire de CAIEN que l’on retrouve d’ailleurs à ROME ET EN GRECE ; début de la théologie. L’homme est un esprit de la nature.

L’art rupestre est l’ancêtre de l’écriture. Les grottes sont des « cathédrales », les intentions sont multiples ; inclure la magie et les communications avec le monde invisible. Pour l’homme la nature détient des mystères. Les chamanes sont en symbiose avec l a nature qui dégage de l’énergie. On négocie les bonnes grâces des esprits. : La survie de l’âme est certaine, il existe des esprits naturels, les échanges avec eux se normalisent.

La religiosité de l’homme est une démonstration de l’universalité de l’esprit humain et de sa spécificité par rapport aux autres règnes. Cet esprit religieux est la base des religions ultérieures. Il permet entre autre de réagir au monde environnant, et il permet une réciprocité et des échanges avec les esprits. Je prends cet animal pour me nourrie en contre partie je te donne ma force vitale. L’homme se tourne vers DIEU pour le sauver de ses « peurs », par là il les contrebalance par l’admiration. Le sentiment religieux s’oppose aux concepts et porte à l’ivresse. Il s’incarne par les expériences même de la vie. Il fait entrer les minéraux dans le lieu de vie pour canaliser ces différents aspects puisqu’elles portent en elles des propriétés magiques. Par les peintures rupestres on apaise la colère des dieux.

Le point de départ de tout ceci se trouve en ORIENT ; En Egypte (Irak, Liban, Syrie, la Jordanie). L’Europe est encore à l’époque glacière.

Il y a 15000 ans sur Terre, la période glacière a été remplacée par le réchauffement climatique.

Le néolithique installe le culte des ancêtres. L’homme devient supérieur, il parle à la Déesse.

Il y a 12000 ans, l’homme devient sédentaire, il construit des maisons individuelles. Il y a 8000 ans entre le paléolithique et le néolithique. Il domestique le chien. L’homme des cavernes devient l’homme des cités. C’est l’embryon des religions ultérieures  avec l’ouverture des espaces sacrées, et le début des prières, le début de l’élevage ; on diversifie l’alimentation, l’art devient religieux. C’est à ce moment là que l’idée de la séparation entre l’homme et la nature commence. Les dieux sont d’ailleurs des déesses ; des fouilles récentes le démontrent. L’homme maitrise la nature, il en est le centre. L’homme est fasciné par la femme (statuettes).les taureaux sont des forces présentes à leur cotés. Le nom donne une identité à la personne, il est assujetti à la fonction de la personne En Egypte, le pouvoir est centralisateur. Mardouk est connu à Babylone, Baal est phénicien, Adonis règne sur Byblos.

Tout cela nous amène à l’âge de bronze. C’est le début de la pensée mythique et cela dans tout le bassin méditerranéen. C’est la Sainte Famille du Néolithique. La mère peut être fécondée par son fils :(Osiris, Isis, Horus). La déesse unique surplombe le tout : encore là la religion est liée au besoin fondamental de la survie chez l’homme. La femme est le centre de la fertilité.(don de la vie).

Toutes les questions que l’on se pose conduisent aux dogmes religieux et aux rites. Au néolithique on parle de propriétés privées et donc d’héritage, de l’importance de la lignée qui prend de l’ampleur. Les ancêtres font l’objet d’un culte ; ils sont porteurs de la sagesse et des traditions. Le culte des ancêtres, C’est l’étape capitale de l’histoire des religions. L’homme de Neandertal est attaché à une lignée. Le père et le grand-père s’inscrivent dans une ligné ; On ne saute pas dans l’inconnu. On est protégé contre les aléas de la vie. L’oubli est la plus grande des calamités. Les maux sont liés aux torts que l’on cause à la nature. On supplie les dieux de pardonner une offense : notion de péché. Le salut individuel n’existe pas encore, le salut est collectif. On a conscience d’avoir désobéi à une loi morale. Par là est ouverte la voie vers une hiérarchie sociale et c’est le début du troc. On écoule les produits de la terre.

L’homme comprend que ses actes ont une valeur : la culpabilité émerge. On parle de prières, de repentir, des confessions et des exorcismes. Seuls les prêtres sont habilités à faire des dévotions aux dieux. La fonction est inestimable. C’est une nouvelle étape dans l’évolution de la religion. Le lien entre pouvoir religieux et pouvoir civil s’opacifie. C’est la scission entre le culte et l’état. C’est aussi le début de l’astrologie. Les prêtres ont le monopole de l’enseignement.

A l’origine les sciences divinatoires se sont développées dans les temples : Egypte, Inde, Chine. Lecommerce est inscrit sur les tablettes d’argile. L’homme entre dans l’histoire et on commence à parler des mythes.

Déferlent du Caucase les nomades qui étaient jusque là sédentaires. : En Iran, en Afghanistan, sur le bassin méditerranéen et sur les cotes de l’atlantique. Ce sont les Aryens. Le point de départ des problèmes de l’Atlantide, et qui remontent jusqu’au Gange. La conquête de l’Indus sera brutale. Les Slaves, les Grecs, les latins les Celtes et les Perses ont une parenté commune. Toutes ces langues ont la même syntaxe. L’indu est envahi par les aryens qui ont conquis la Perse et l’Afghanistan. La culture locale est détruite massivement.

ZEUS est un DIEU indo- Européen. Il est le Maitre des éléments par excellence. Les habitants de Mycènes sont des guerriers, Déméter est vénérée en Crète : c’est Isis chez pharaon. C’est la Vierge. Artémis est assistée de deux chiens : c’est diane chez les romains. Mycènes a disparu avec l’Atlantide. Les Grecs sont férus de magie, ils ouvrent des écoles de théologie. Le mythe de la boite de Pandore : c’est la curiosité. Les dieux grecs vivent comme les humains ; ils ont en plus : l’immortalité.

A cette même période la Chine fête les printemps. C’est l’époque de Confucius. Et les mayas héritiers des traditions toltèques meurent sous les conquistadors espagnols. Les calendriers mayas fonctionnent sur 365jours mais ils connaissent les cycles de la LUNE et de VENUS parfaitement. Les sacrifices humains y sont très poussés. On les retrouve dans les fouilles archéologiques avec un jade dans la bouche. Zoroastre et Bouddha se tournent contre les religions en place.

Les religions sont scindées en deux : -monothéistes ; il y a un Dieu unique, et -Karmiques ; la roue existentielle existe. Le pouvoir se constitue et forme les empires. On arrive au principe de l’universalité. On se convertit et cela marque la fin des croyances antérieures. On recherche l’exclusivité qui marque le départ des intolérances religieuses : (guerres religion).